Après avoir pas mal cherché, j’ai validé un workflow que je présente là. Comme tous les flux de travail, il change régulièrement, mais après 3 ans d’amélioration et de questions/réponses, j’ai un workflow qui me va bien.
Première étape : import et tri des photos.
J’utilise le logiciel Photo Mechanic, de Camera Bits.
Il s’agit de copier la série de photo de la carte mémoire vers le disque dur, dans un dossier « photos temporaires ». A cet endroit, je commence par trier ce qui est loupé (pas net, mal cadré, sans intéret, etc.) et préparer la suite.
« Préparer la suite », c’est de positionner la photo avec les informations de GPS (geotag), information qui est ajoutée dans les EXIFS. Je complète aussi un premier jet d’informations de catalogage, via les champs IPCT. En général, je complète la légende des photos, ainsi que les champs génériques, comme photographe, pays, ville, site et parfois un ou deux autres, comme les mots clés s’ils s’appliquent à toute la série.
Je procède ainsi car je veux absolument que ces informations soient écrites « en dur » dans le fichier image, pour pouvoir ensuite être lues par les différents outils de traitement d’image, quel qu’ils soient.
Enfin, je procède au renommage des photos, avec toujours la même syntaxe : année-mois-jour_sujet_numéro et je termine par le déplacement des fichiers image dans leur emplacement définitif, un dossier raw_moi (sachant que je gère aussi les raw de mon fils dans son propre dossier), classé en par année/date/événement.
Seconde étape : développement et catalogage
Pour ça, j’utilise Aperture d’Apple.
Je commence par importer les photos du dossier raw_moi en cochant l’option « laisser les fichiers à leur emplacement ». La raison est que je veux savoir où sont les fichiers et pouvoir éventuellement y arriver sans Aperture, avec n’importe quel logiciel. C’est aussi plus simple pour les sauvegardes.
La suite de mon workflow est directement alignée sur celui d’Aperture. En fait, après avoir longtemps utilisé des logiciels dédies, dans l’approche « un logiciel une fonction » je suis passé sur Aperture, qui fait partie des logiciels dit « intégrés » en ce sens qu’il gèrent la totalité du flux de traitement d’image, du début à la fin, y compris les sauvegardes, ce qui fait gagner un temps fou.
A l’import, j’applique un premier niveau de réglage « par défaut » dans lequel j’ajoute un peu de saturation, quelques optimisations et un peu d’accentuation, ceci pour avoir un rendu un peu plus « poussé » que le rendu du raw, qui est très « soft » par défaut.
Puis je procède au développement des photos, une par une. Certaines ne nécessitent quasiment rien, d’autres un peu de travail… et d’autres beaucoup ! Ce travail prend de quelques secondes à quelques minutes par photo, rarement plus de 5 minutes, quand c’est plus compliqué et que la photo en vaut le coup, j’insiste.
Après le développement, le catalogage. Mots clé et autres compléments d’information. L’intérêt d’Aperture à ce stade, c’est qu’il fait plein de choses tout seul : il lit les exifs et les iptc, donc sait rechercher immédiatement n’importe quelle photo sur des critères comme « photo prise à 85mm à f2 avec le flash à plus de 1600 ISO » sans qu’on n’ai rien à faire. C’est là que le travail préalable avec Photo Mechanic porte ses fruits, le cas échéant, je complète certains champs directement d’Aperture.
Dernière étape, l’épreuve finale.
Le format raw étant propriétaire et nécessitant des visionneuses spéciales, j’exporte systématiquement toutes mes photos en jpeg. De même, les photos doivent être sur le nas pour être accessible par tous. Je duplique donc l’arborescence du dossier raw_moi sur le nas, dans le dossier photos_tout le monde avec la même arborescence de fichiers.
Je termine ensuite pas un nouvel import dans Aperture, dans une blbliothèque séparée des raw, que j’appelle bibliothèque_jpeg, où je vais trouver toutes les photos du nas, les miennes, mais aussi celle des autres membres de la famille… d’où l’intérêt de compléter le champ « photographe » dans les IPTC.
Voilà. Rien de miraculeux dans ce workflow, que du pragmatique, mais j’en fini par trouver le bon équilibre entre productivité et résultat, surtout, je libère du temps pour faire… des photos !
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